Les maladies mentales
20 Μαρτίου 2010
L’origine de la maladie mentale, comme de toute maladie, est spirituelle.
La norme pour l’esprit, sa normalité, c’est de vivre en union avec Dieu.
Il faut tâcher d’être toujours avec Dieu, et tout faire avec sanctification et reconnaissance. Ancore…Les maladies mentales sont à base d’orgueil. Le fondement de la maladie mentale, c’est de se prendre pour le centre. Tout malade mental fait de lui-même un centre. Cela ne veut pas dire qu’il soit responsable de sa maladie : l’orgueil, comme les autres passions, a, chez l’individu, des origines multiples : la volonté personnelle, mais aussi l’hérédité, le milieu familial, la société, les relations et l’histoire de la personne qu’il affecte.
Beaucoup de malades mentaux s’intéressent à la religion, se préoccupent des questions mystiques, car ils sont perdus et cherchent quelque chose à quoi se rattacher. Toute solution leur étant refusée en ce monde, toute issue leur étant fermée ici-bas, ils cherchent une vie dans l’autre monde.
Tout père spirituel doit être en même temps un psychiatre. Toute maladie mentale a pour fondements des problèmes spirituels. La spiritualité couvre tout, englobe tout. Une action spirituelle peut donc guérir.
Un psychiatre qui n’est pas un homme spirituel peut calmer le malade, permettre sa réinsertion dans l’existence, favoriser ses relations avec autrui. Mais au fond il le laisse vide, sans rien, il ne lui dit pas comment trouver un sens à son existence, ce que fait au contraire le père spirituel.
Contrairement à ce que prétend Freud, ce n’est pas la sexualité qui est à la base des maladies mentales, mais l’orgueil.
Source: Texteparoles du Starets choisies et arrangées par thèmes, extraites de l’ouvrage « LE STARETS SERGE » de Jean-Claude Larchet, Collection Épiphanie, Les Éditions du Cerf, Paris 2004. & Icônes: œuvres du moine Grégoire Krug extraites de l’ouvrage “L’iconographie de l’église des Trois Saints Hiérarques”, Patriarcat de Moscou, Diocèse de Chersonèse, Paroisse des Trois Saints Hiérarques, 5 Rue Pétel, Paris 2001.